David Rochefort, de l'art de (se) raconter des histoires

Avec son quatrième roman, David Rochefort nous emmène au pays de l'imaginaire où l'affabulation questionne l'écrivain, son rapport à la réalité, au mensonge, au récit, aux histoires que l'on se raconte et que l'on finit parfois par croire.

L'écrivain David Rochefort publie «Ce pays secret». aux éditions Gallimard. © Francesca_Mantovani ®Gallimard

C’est une histoire d’écrivain écrite par un écrivain. Un roman dans le roman, et un roman sur l’art du roman, avec des personnages créés par un personnage. Un voyage en train avec la carte « imaginaire ». Un livre baroque et virtuose comme du Haendel, subtil et troublant comme du Satie, deux compositeurs qui ont voie aux chapitres. On y rêve de l’île de Ponza, on y cauchemarde d’une pyramide de Ponzi. Une histoire de police d’écriture et d’écriture polissonne. Bref, une histoire qui raconte bien des histoires.

Après « La paresse et l’oubli » recommandé par Patrick Modiano, après « Le point de Schelling » et « Nous qui restons vivants », David Rochefort ajoute un quatrième roman à son arsenal : « Ce pays secret », publié aux éditions Gallimard.

Reportage : Suspect 95, le rappeur ivoirien a fait frémir la planète rap ouest-africaine au début de l’année en mettant en ligne l’instrumentale de « Société suspecte », titre-phare de son album éponyme qui sortira le 9 mai 2023. Résultat : des dizaines de rappeurs de toute la sous-région ont joué le jeu en posant des couplets techniques à l’écriture ciselée. Récit de cet emballement signé François Hume-Ferkatadji qui a rencontré « le président du Syndicat », Suspect 95.