«Le Nom de la Rose», Milo Manara l'art hérétique de la bande dessinée
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Avec « Le Nom de la Rose » d'Umberto Eco, Milo Manara s'empare en bande dessinée de l'un des chefs-d'œuvre de la littérature italienne. Un thriller médiéval à la fois récit d'apprentissage, théologique et philosophique, qui aura marqué son époque et celle d'aujourd'hui par son érudition et sa réflexion sur le pouvoir des livres.

C’est l'un des plus célèbres polars médiévaux du monde. Une intrigue policière dans une abbaye bénédictine au XIVè siècle, née dans les années 80 sous la plume du grand écrivain italien Umberto Eco, qui expliquait à sa sortie qu’il avait simplement eu « envie d’empoisonner un moine ». Il y ajouta tout de même quelques autres éléments : des réflexions théologiques, un hommage érudit aux pouvoirs de la langue et du livre, un éloge du rire transgressif et libérateur, des références à la peinture du Moyen-Âge entre lumières et ténèbres.
Succès immédiat que celui du « Nom de la Rose », porté quelques années plus tard à l’écran par le cinéaste français Jean-Jacques Annaud, avec une distribution aussi internationale qu’impressionnante. Aujourd’hui, après le 7ème art, c’est le 9ème art qui s’en empare, grâce à un maître de la bande dessinée, ami d’Hugo Pratt et de Federico Fellini, maestro de la bande dessinée érotique, mais aussi passionné d’iconographie médiévale.
Le 1er des deux tomes du « Nom de la Rose » adapté par Milo Manara vient de sortir aux éditions Glénat.
Reportage : Solène Gardré a assisté à la création « Tout le monde est là » du Français Simon Delattre qui dirige le Rodéo Théâtre, une grande fresque familiale qui pose des questions sur la paternité.
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