Sur le pont des arts

Myriam Mihindou, les sens des larmes punu au musée du Quai Branly

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L'exposition immersive « Ilimb, l’essence des pleurs » de la plasticienne franco-gabonaise Myriam Mihindou invite le visiteur dans un parcours multi-sensoriel au coeur des rituels du deuil de la culture punu. Un récit artistique et initiatique à découvrir jusqu'au 10 novembre 2024 au musée du Quai Branly Jacques Chirac.

La plasticienne Myriam Mihindou pour « Ilimb, l’essence des pleurs » à visiter au musée du Quai Branly. Une exposition qui rend hommage aux pleureuses punues lors des rituels d’accompagnement aux morts au Gabon.
La plasticienne Myriam Mihindou pour « Ilimb, l’essence des pleurs » à visiter au musée du Quai Branly. Une exposition qui rend hommage aux pleureuses punues lors des rituels d’accompagnement aux morts au Gabon. © musée du Quai Branly - Jacques Chirac, photo Thibaut Chapotot
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« La plus grande pleureuse dans la forêt des génies est la chute d’eau », scandent les pleureuses punu lors des rituels d’accompagnement aux morts au Gabon.

Au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, c’est une fille de la culture punu, la plasticienne franco-gabonaise Myriam Mihindou qui rend hommage à ces veuves qui accompagnent les âmes, à travers une série d’œuvres spécialement créées pour le lieu. Une sorte de récit des larmes, initiatique, immersif et multi-sensoriel, qui en traduit les émotions et le souffle, en entretient la flamme et en perpétue l’héritage.

L’exposition « Ilimb, l’essence des pleurs », de Myriam Mihindou, est à découvrir jusqu’au 10 novembre 2024 à Paris.

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