Comment construire les souverainetés économiques de l’Afrique
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« Caractère d'un État qui n'est soumis à aucun autre État » : c’est la signification dans le dictionnaire de la souveraineté. D’un point de vue politique comme économique, elle est réclamée partout sur la planète, et sans doute encore plus en Afrique, du fait de son histoire récente (le poids de la colonisation), mais aussi de l’actualité la plus proche : la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les marchés des matières premières, le fardeau de la dette, la mondialisation qui profite surtout à quelques géants sur d’autres continents. Le tout dans un contexte toujours plus incertain, le conflit Israël-Hamas faisant peser de nouvelles menaces sur la stabilité mondiale.


Alors comment permettre aux gouvernements et aux entreprises africaines de créer des chaînes de valeur locales, des écosystèmes dynamiques et non dépendants de l’approvisionnement étranger, d’accentuer leurs investissements productifs au lieu de se focaliser sur le remboursement de la dette dite « souveraine » ? C’est le sujet d’Éco d’ici Éco d’ailleurs délocalisé à Casablanca (Maroc) où se tenait, les 16 et 17 novembre 2023, le Choiseul Africa Business Forum, réunion de chefs d’entreprises et de décideurs économiques venus de tout le continent.
Nos invités :
- Mehdi Tazi, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)
- Salma Kabbaj, directrice générale d’Impact Lab, accélérateur de start-ups basé à Casablanca
- Éric Akouté, directeur des Études de l’APIEX (Agence de Promotion des Investissements et des exportations) du Bénin
- Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory, une société qui conseille les États africains dans leur gestion budgétaire et dans leurs investissements.

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