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Chine : le dragon de bois amènera-t-il la prospérité ?

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La Chine entre dans une nouvelle année, celle du dragon de bois. Selon la tradition, le dragon est admiré, respecté pour sa puissance, sa détermination, son optimisme, son courage. Il apporte créativité, chance, succès et… prospérité. Qu’en est-il précisément de la prospérité commune chère au président Xi Jinping ? Une crise économico-financière menace la deuxième puissance économique mondiale.

Beijing (Chine), 1er janvier 2024. Le Nouvel an se fête le 10 février 2024 et c'est l'année du dragon.
Beijing (Chine), 1er janvier 2024. Le Nouvel an se fête le 10 février 2024 et c'est l'année du dragon. © Andy Wong/AP
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Pour preuve, les marchés financiers vacillent, alertés par de mauvais indicateurs. Un krach boursier à la chinoise est-il possible, alors que le chômage notamment des jeunes s’intensifie, que le secteur immobilier reste fragile (la liquidation du promoteur Evergrande a marqué les esprits), et que la dette préoccupe certains spécialistes ?

 

NOS INVITÉS :

- Dominique Jolly, consultant international en management, auteur de « The Chinese financial system » édité par World Scientific

- Frédéric Lemaître, ancien correspondant du journal Le Monde à Pékin (2018-2023), auteur « 5 ans dans la Chine de Xi Jinping » aux éditions Tallandier

- Stéphane Lagarde, correspondant permanent de RFI en Chine.

Dominique Jolly et Frédéric Lemaître, invités d’Éco d’ici Éco d’ailleurs autour de Bruno Faure.
Dominique Jolly et Frédéric Lemaître, invités d’Éco d’ici Éco d’ailleurs autour de Bruno Faure. © RFI

 

À écouter également, un entretien avec Ndongo Samba Sylla, économiste sénégalais, chercheur au sein de l’association internationale des économistes du développement. Il analyse d’abord et, d’un point de vue économique, le report de l’élection présidentielle au Sénégal : conséquences immédiates pour l’activité et, à plus long terme, pour l’attractivité du pays. Il commente ensuite la décision de l’AES (Niger-Burkina Faso-Mali) de quitter la CEDEAO : relations commerciales, évolution des marchés, création d’une nouvelle monnaie par les États sahéliens pour remplacer le franc CFA.

Ndongo Samba Sylla, économiste sénégalais.
Ndongo Samba Sylla, économiste sénégalais. © RFI

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