Fin de vie à domicile: «La pétition n’est pas intervenue dans le calendrier de la HAS»
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La fin de vie doit être mieux prise en charge, y compris à domicile, notamment en rendant plus accessibles des médicaments pour le moment réservés aux hôpitaux, plaide la Haute autorité de santé qui adresse une recommandation en ce sens au gouvernement. Cela devrait permettre à tous les docteurs, à la ville comme à la campagne, de mettre en œuvre l'endormissement des patients jusqu’à la mort tel que prévu par la loi de 2016 sur la fin de vie. La HAS a donc fourni le nom d'un médicament à utiliser, le puissant sédatif Midazolam, ainsi que sa posologie. Les explications de Pierre Gabach, chef du service des bonnes pratiques professionnelles à la Haute autorité.
« La pétition [en soutien à un praticien mis en examen pour avoir involontairement causé la mort de cinq personnes âgées en prescrivant du Midazolam] n'est pas intervenue dans le calendrier et le travail de la Haute autorité de santé. Nous faisons un travail scientifique et nous avons prévu de sortir cette recommandation dans les délais habituels de la HAS. »
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