200 millions. C’est le nombre de filles et de femmes dans le monde qui ont subi une forme de mutilation génitale féminine, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’OMS. Rendez-vous compte, ces dernières ont subi l’ablation totale ou partielle de leur organe génital féminin externe !
Pratiquée depuis des siècles, on parle ici de l’excision infligée aux jeunes filles, parfois très jeunes, dans une trentaine de pays dont la majorité en Afrique et au Moyen-Orient. Une pratique qui est considérée comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes, et peine à être éradiquée car elle reste ancrée dans la tradition de certains peuples.
Douleurs, hémorragies, infections, problèmes urinaires, disparition du plaisir sexuel, complications lors de grossesses ou d’accouchements, et traumatismes psychologiques, font partie de la longue liste des conséquences sur la santé des filles et femmes excisées. L’élimination des mutilations génitales féminines est une urgence mondiale.
Rencontre avec Aïssata Camara, une jeune femme née en Guinée, qui fait partie de ces 200 millions de femmes et de filles mutilées. Excisée à l’âge de onze ans, Aïssata est devenue militante contre les MGF, et est déterminée à éradiquer cette pratique. Ndongo, notre correspondante aux États-Unis, est allée à sa rencontre.
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