Je viens de refermer son premier roman et je suis conquise. En 160 pages nerveuses, Noire précieuse se promène dans le quartier chaud de Château Rouge à Paris, avec une jubilation de langue (le français ivoirien) et des problématiques identitaires pleines de chair : peut-on en 2020, être une jeune fille noire, surdouée, et tomber amoureuse d’un Grégoire sans se poser de questions de couleur ?

La bonne surprise vient de la langue et de son auteur qui n’a rien à voir avec Château Rouge et la diaspora ivoirienne. Née de parents algériens et enseignante de littérature en lycée,Asya Djoulaïtaurait dû trinquer à la sortie de ce Noire précieuse qui coïncide avec les 20 ans de la collection Continents noirs des éditions Gallimard en mars 2020. Mais de confinement en déconfinement, il a fallu trinquer autrement...
Les choix musicaux d'Asya Djoulaït
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