Reportage international

Liban: après le choc de l'explosion, la santé mentale des Beyrouthins en jeu

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Le 4 août dernier, une double explosion ravageait Beyrouth. La déflagration, 40 fois supérieure à celle de Tchernobyl, a coûté la vie à près de 200 personnes et détruit des dizaines de milliers de logements. Selon les derniers décomptent le drame aurait fait plus de 5 000 blessés. Mais ce chiffre n’inclus que les blessés physiques.

Dans un hôpital de Beyrouth, tous s'affairent pour que les patients puissent revenir.
Dans un hôpital de Beyrouth, tous s'affairent pour que les patients puissent revenir. AP Photo/Felipe Dana
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Aucun rapport n’a pour l’instant recensé les victimes psychologiques de l’explosion. Problèmes de sommeil, angoisses, dépressions et stress post-traumatiques, les psychiatres libanais alertent sur les différentes pathologies à laquelle des milliers de Beyrouthins font face depuis l’explosion. Notre correspondant s’est rendu aux urgences psychiatrique de l’hôpital Saint-George, qui, bien que largement détruit, continue d’accueillir des patients.

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