Soudan/BNP/FIDH : «Nous sommes satisfaits que notre plainte ait donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire»
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Déjà visée par une enquête sur son rôle présumé dans le génocide au Rwanda, la banque française BNP Paribas fait l'objet d'une nouvelle information judiciaire pour « complicité de crimes contre l'humanité » au Soudan, ouverte après une plainte d'ONG et de militants soudanais. La première banque européenne est accusée par les plaignants de ne pas avoir respecté l’embargo contre le régime d’Omar el-Bachir, destitué en 2019. Elle s’est ainsi, selon eux, rendue complice de crimes commis entre 2002 et 2008, en particulier au Darfour, région meurtrie depuis par une guerre civile qui a fait plus de 300 000 morts, selon l’Organisation des Nations unies (ONU).

Explications de Clémence Bectarte , avocate et coordinatrice du Groupe d’action judiciaire de la FIDH, qui représente les plaignants contre la banque française.
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