Smartphones, ordinateurs, tablettes, réfrigérateurs, micro-ondes... Notre consommation d’objets électroniques et numériques a explosé et avec la quantité de déchets électriques et électroniques, les D3E. Alors que leur masse augmente de 3 à 4% chaque année, selon l’ONU, ils pesaient l’an dernier plus lourd que la Grande muraille de Chine.
Pire encore, on ignorait ce qu’étaient devenus 82,6% des 53 millions de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques produits au niveau mondial en 2019. Durée de vie courte, réparabilité limitée, composants toxiques, l’impact de ces déchets est de plus en plus préoccupant sur le plan sanitaire et environnemental. Il existe encore dans de nombreux pays des décharges à ciel ouvert, parfois en pleine ville. D’un autre côté, le recyclage de ces déchets créerait de très nombreux emplois et une manne financière non négligeable du fait des métaux précieux qu’ils contiennent : leur valeur avoisinerait 62 milliards de dollars. Comment réduire notre production de déchets électroniques ? Quelles sont les législations existantes ?
Avec :
- Emmanuelle Frenoux, enseignante-chercheuse au Laboratoire interdisciplinaire des Sciences numériques (LISN) à l’Université Paris-Saclay et membre d’EcoInfo, un groupement de services (GDS) du CNRS
- Samuel Sauvage, président co-fondateur de l’Association Halte à l’obsolescence programmée (HOP)
- Silvère Wandji, responsable d'Exploitation Technique de l’Association Solidarité technologique au Cameroun.
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