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La première génération post Me-too: ce que nos filles ont à nous dire

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Elles sont âgées de 13 à 20 ans et incarnent la première génération post Me-too. Les deux-tiers des jeunes filles sont encore harcelées dans la rue, mais elles n’entendent plus baisser la tête, quelle que soit leur tenue vestimentaire.

Pour les mouvements #MeToo et Time's up, la condamnation d'Harvey Weinstein est une «victoire pour celles qui ont brisé le silence».
Pour les mouvements #MeToo et Time's up, la condamnation d'Harvey Weinstein est une «victoire pour celles qui ont brisé le silence». © Sarah Morris / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Pour cette nouvelle génération, non, c’est non ! Ce qui était auparavant subi en silence n’est désormais plus accepté par ces très jeunes femmes. Toutefois, même si la libération de la parole rassure, les chiffres sont têtus. Le nombre d’agressions ne baisse pas. Dans une société qui a peu bougé, les filles post Me-too ne déchantent pas et souhaitent faire bouger les lignes. Elles impressionnent par leur conscience et leur maturité. Elles racontent comment elles bousculent les normes, se confrontent à leurs propres mères et quels sont les impacts de la première affaire Me-too sur l’émancipation de leur génération de femmes et leurs aspirations à plus d’égalité avec les hommes. 

Avec

- Florence Pagneux, journaliste et auteure de «Ce que nos filles ont à nous dire, la première génération post Me-too» aux éditions La Mer Salée.

En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot auprès de six lycéennes dans un lycée à Chamonix. Elles ont entre 16 et 18 ans, sont dans la même classe de terminale et nous parlent des violences sexuelles, de genre et de l'égalité hommes-femmes. 

 

Programmation musicale : 

►  Joan of arc - Little Mix 

 Rush - Ayra Starr

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