La violence contre les femmes, le sexisme seront encore au cœur de l’actualité de cette rentrée.

Et c’est encore l’Espagne qui fait figure de pionnière dans sa législation.
Un pays où trois millions de femmes ont porté plainte pour violence.
Cet été le conseil des ministres a approuvé un projet de loi qui sera débattu à l’automne au parlement et qui fera date. Dans le cas de viol, le silence de la victime ou son absence de réaction physique ne signifient pas son consentement estime le texte. Les explications à Madrid de Diane Cambon
Et sur la scène internationale, un texte fait référence dans la lutte contre les violences faites aux femmes c’est la convention d’Istanbul. Signé par 34 pays du Conseil de l’Europe en 2011, il énonce des normes minimum pour la prévention, la protection et les poursuites.
Mais la Turquie de Recep Tayyip Erdogan a pris la décision inédite de sortir de cette convention au 1er Juillet.
Les répercussions seront inévitables.
À Istanbul notre correspondante a choisi de nous parler d’un sujet encore plus tabou. Celui des violences hors mariages, celles qui touchent les jeunes filles et les jeunes femmes dans les relations de flirt. Les victimes ont encore plus que d’autres du mal à se faire entendre et à voir leurs agresseurs punis. C’est le cas de l’une d’entre elles qu’a rencontrée Anne Andlauer
L’Ukraine seul pays d’Europe en guerre dans la région séparatiste du Donbass, fêtait le 24 aout dernier les 30 ans de son indépendance. Défilés militaires devant la foule amassée pour l’évènement. Soldats et Soldates, vétérans et vétéranes. Les femmes ont fait une entrée en fanfare dans l’armée depuis le début du conflit qui oppose Kiev aux séparatistes de l’Est du Pays soutenus par la Russie. Elles n’étaient que 1% au début du conflit, elles représentent aujourd’hui 25% des effectifs. Mais leur présence ne signifie pas pour autant la fin du sexisme. Le combat n’est pas terminé comme nous l’explique à Kiev Stéphane Siohan
En France le sexisme est encore très présent dans les trois plus grandes écoles de commerce françaises. Et les réformes pour tenter de lutter contre cette violence « systémique » n’en sont qu’à leur tout début. C’est à lire dans « La fabrique des élites déraille » d’Iban Raïs, paru chez Robert Laffont
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