Accents d'Europe

La géométrie variable du pass sanitaire

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L'inégalité criante d'accès au vaccin contre le Covid sur la planète persiste : seuls 2% des 6 milliards de doses administrées dans le monde l'ont été sur le continent africain ; malgré le dispositif Covax et une récente augmentation des livraisons, de la part de l'Union européenne notamment. Pendant ce temps, en Europe, les personnes fragiles ont accès à une troisième dose et les mesures de prévention ont permis de faire chuter la circulation du virus. Mais, certaines de ces mesures font débat, le principe de laissez-passer sanitaire par exemple suscite des résistances.

Contrôle du pass sanitaire à l'entrée d'un cinéma à Montpellier (France).
Contrôle du pass sanitaire à l'entrée d'un cinéma à Montpellier (France). © Pascal GUYOT/AFP
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En Italie, le green pass, comme l’appellent nos voisins latins, sera obligatoire à partir du 15 octobre 2021 sur tous les lieux de travail. Depuis la rentrée, ce pass sanitaire est déjà imposé dans les universités et la mesure est loin de faire l'unanimité. Par exemple en Sicile. Reportage à l'Université de Palerme, Cécile Debarge.

Au Danemark, il n’est plus besoin de pass sanitaire, ni de masques depuis le 10 septembre 2021. Mais aux Pays-Bas, le coronapass est entré en vigueur, samedi 25 septembre 2021. À l’entrée des cafés, des restaurants et lors d'un évènement culturel, les Néerlandais doivent montrer une preuve de vaccination ou un test négatif récent. C’est l’une des toutes dernières restrictions sanitaires encore visibles dans le pays, mais elle se heurte à de fortes résistances. À La Haye, les précisions d'Antoine Mouteau.

Tout le monde ne va pas au même rythme en Europe : en Irlande où la situation reste préoccupante, le pass sanitaire est en place depuis le 26 juillet, il est obligatoire dans les bars et restaurants et il devrait être supprimé le 22 octobre 2021. Alors que les tests ne sont pas pris en compte et que le vaccin est indispensable pour l'obtenir, la mesure est plutôt bien acceptée comme l'a constaté Emeline Vin, dans les pubs de Dublin.

 

«En un mot» : Levelling up. Ces deux mots incarnent une promesse du Premier ministre britannique aux anciens électeurs travaillistes qui ont voté 'conservateur' en 2019. En français, on parlerait d'égalité des chances. Lors du tout récent remaniement ministériel, Boris Johnson a ajouté le levelling up au portefeuille du Ministère du Logement et des Collectivités. Le décryptage à Londres de Marie Billon.

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