Urgence climatique: reconvertir les mines et parrainer des arbres, des pistes de solutions
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Il reste à peine deux jours aux 197 pays et Organisations de la COP26 pour limiter la casse et contenir le réchauffement de la planète. Et pour l'heure, les avancées sont trop timides. Les 33 nouveaux pays, dont le Brésil et l'Inde qui ont promis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 feraient toujours monter le thermomètre de 2,1°C voire de 2,7°C d'ici 2100 !
Parmi les moyens d'éviter que les températures ne grimpent, il y a les énergies fossiles : 60% du pétrole, mais surtout 90% du charbon devrait rester dans le sol. En Europe, la Grande-Bretagne montre l'exemple. Ses dernières mines ferment, et le pays n'utilisera plus de charbon pour produire de l’électricité d'ici 4 ans. Mais que faire alors des mines désaffectées ? Des scientifiques explorent des pistes. Reportage dans l’ancienne région minière de Durham, dans le nord de l’Angleterre avec Marie Billon.
20% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de la déforestation par le feu. Dans le centre de l'Italie, à Rimini, une start-up vient de lancer le projet « Let it Trees ». Objectif : faire « adopter » par des citoyens italiens des milliers d’arbres de la forêt amazonienne pour y financer des actions de reforestation. Les explications de Cécile Debarge.
C'est le moment de l'année où les arbres un peu partout dans les forêts européennes prennent leurs couleurs d'automne. Le problème, c'est que ces couleurs rougeoyantes cachent parfois un tueur d'arbres. Le scolyte, c'est son nom. Cet insecte fait, depuis plusieurs années, des ravages dans les massifs d'épicéas et c'est là aussi une conséquence du réchauffement de la planète. Le reportage de Jérémie Lanche dans le canton du Jura suisse.
C'était l'image coup de poing de la COP26. Celle du ministre des Affaires étrangères de l'archipel des Tuvalu dans le Pacifique, les pieds dans l'eau jusqu'aux cuisses, et ce pour dénoncer la montée de l'eau qui menace les 12 000 habitants de cet archipel. Car avec des températures plus élevées, les pays du Sud sont déjà les plus touchés par la montée des eaux. C'est aussi ce que raconte un documentaire, qui sort ce mercredi (10 novembre 2021) en France. « Marcher sur l'eau », réalisé par l'actrice et cinéaste Aïssa Maïga. Explications de Sophie Torlotin.
Et comme tous les mercredis, on vous propose de déchiffrer un mot ou une expression du continent. Direction la Turquie aujourd'hui avec la « kolonya ». C'est le nom que les Turcs ont donné à l'eau de Cologne. Ses vertus rafraîchissantes et désinfectantes lui valent un retour en grâce depuis le début de la pandémie du coronavirus. À Istanbul, les explications d'Anne Andlauer.
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