Accents d'Europe

Le retour en grâce du nucléaire en Europe

Publié le :

C'est une conséquence de la guerre en Ukraine, qui oblige les Européens à repenser leur dépendance au gaz et au pétrole russe : l'atome, dénoncé par de nombreux écologistes comme une énergie dangereuse, en raison des risques d'accidents et de la question des déchets, figure de nouveau dans les projets de plusieurs pays.

Centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, en octobre 2017 (Image d'illustration).
Centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, en octobre 2017 (Image d'illustration). AFP - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
Publicité

La Turquie espère voir sa première centrale nucléaire entrer en fonction l’an prochain (2023). Une centrale entièrement financée et construite… par la Russie. Les précisions d'Anne Andlauer à Istanbul.

Les Pays-Bas ne possèdent, pour l’instant, qu’une seule centrale nucléaire. En raison de son âge avancé, elle devait fermer d’ici 2033… Mais face à la crise énergétique et sous l’impulsion du parti de droite libérale du Premier ministre Mark Rutte, elle devrait finalement fermer bien plus tard. Et surtout, le royaume veut désormais construire deux centrales supplémentaires. À La Haye, Antoine Mouteau.

 

Athènes ambitionne de devenir un hub énergétique européen

Parmi les alternatives énergétiques au gaz russe, il y a le nucléaire, mais aussi le gaz naturel liquéfié. La Grèce se verrait bien devenir rapidement un carrefour énergétique européen et importer du gaz américain avant de le redistribuer. À Athènes, Joël Bronner.

 

L'Oeil européen 

L'épidémie de Covid avait été comme un coup de semonce, la guerre en Ukraine l'a confirmé : les chaînes d'approvisionnement sont fragiles, et la question de la souveraineté alimentaire se pose désormais pour l'Europe comme pour l'Afrique. C'est l'œil européen de Franceline Beretti.

 

Ukraine-Afrique, les nouveaux équilibres mondiaux

Les questions de souveraineté alimentaire se posent déjà très concrètement dans plusieurs pays africains.

Léa-Lisa Westerhoff en discute dans Carrefour de l'Europe avec ses invités, Adlene Mohammedi, directeur scientifique du Cabinet de recherche AESMA, enseignant à Paris 3, et auteur d’une thèse sur la politique arabe de la Russie postsoviétique et le chercheur Paul-Simon Handy, qui dirige le Bureau de l'Institut d'études et de sécurité à Addis Abeba en Éthiopie.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes