Les femmes irlandaises dans la rue pour l'avortement

On n'a pas fini de parler de l’avortement en Irlande. Le week-end dernier des manifestants ont voulu marquer les dix ans de la mort de Savita Halappanavar. Une jeune dentiste indienne décédée d’une septicémie faute d’avoir pu avorter. Le scandale a provoqué un référendum historique qui a permis une nouvelle loi en 2018 qui autorise l’IVG. Mais dans les faits, l’interruption volontaire de grossesse reste toujours difficile dans le pays. C’est le reportage à Dublin de Laura Taouchanov   

Une fresque à Dublin représente Savita Halappanavar, une dentiste indienne de 31 ans morte en 2012 suite au refus des médecins d'interrompre sa grossesse. BARRY CRONIN / AFP

La dernière clinique IVG

Et en Autriche les femmes du land très conservateur du Voralberg, situé dans l’extrême ouest montagneux du pays peuvent s’inquiéter. Il n’y avait jusqu’alors qu’un seul gynécologue pratiquant les avortements et il est sur le point de partir à la retraite… En Autriche les explications de Céline Beal.

L’inflation… elle ne touche pas également tous les pays européens. 6,2% en France par exemple, mais presque 12% en Belgique. La hausse des prix de l’énergie, du gaz mais aussi de l’électricité touche les foyers les plus modestes de plein fouet. Si bien que les demandes d’aide alimentaire sont en hausse. Dans les locaux de la Croix-Rouge à Charleroi en Wallonnie on s’inquiète. Aura-t-on assez de paniers-repas à distribuer pendant l’hiver ? C’est le reportage de Jean-Jacques Hery.

La chronique en un mot : Mysbelysning

Et la hausse des prix de l’électricité risque-t-elle de mettre en péril une tradition suédoise bien ancrée ? Celle du Mysbelysning. Un terme qui désigne le fait de créer par l’éclairage une ambiance douce et chaleureuse dans sa maison, pour compenser le manque de lumière et les rigueurs de l’hiver suédois. Un art de vivre . Et c’est notre chronique en un mot signé cette semaine depuis Stockholm Carlotta Morteo.

Le retour de Josef Myslivecek

Il sort d’une longue traversée du désert, oublié dans son propre pays. Le compositeur tchèque Josef Myslivecek, contemporain de Mozart, revient en force à Prague, plus de 240 ans après sa mort, avec un biopic très remarqué et une exposition. Alexis Rosenzweig nous en dit plus.