«Il n’y aura aucune impunité», a tranché la présidente du Parlement européen, un mois après le scandale de corruption du Qatargate : obligation de déclarer ses rendez-vous, interdiction de lobbying après la fin du mandat, figurent en haut de la liste des prochaines mesures pour encadrer le travail des 705 eurodéputés. Alors que quatre personnes, dont une des vice-présidentes de la Chambre, la Grecque Eva Kaili, sont toujours sous les verrous.
Une arrestation qui a créé la sidération en Grèce, où la justice peine à condamner les délits de corruption, mais où 98% des citoyens estiment que c’est un fléau très répandu dans leur pays. À Athènes, le reportage de Joël Bronner.
Une Roumaine au Parquet européen
Et le dossier du Qatargate n’est pas encore arrivé sur le Bureau du Parquet européen basé au Luxembourg, car il n’a pas encore été démontré que les finances européennes avaient été lésées dans cette affaire. Le Parquet européen, une nouvelle institution opérationnelle depuis deux ans et basée au Luxembourg. À sa tête, la Roumaine Laura Codruta Kövesi. Une dame de fer qui a prouvé dans son pays qu’elle ne faiblissait pas devant les corrompus, Benjamin Ribout.
Et la Hongrie, toujours dans un bras de fer avec l’Union Européenne qui conditionne désormais le versement de ses aides, au respect de l’État de droit et la lutte contre la corruption. Et Budapest a encore de sérieux progrès à faire. Tout d’abord dans la mise en concurrence, lors de l’attribution des marchés publics et des subventions européennes. Mais aussi sur la manière dont la justice sanctionne ces abus. Les réformes tardent à venir, alors que les soupçons se multiplient sur les proches du Premier ministre Viktor Orban. À Budapest, Florence Labruyère.
Au Royaume-Uni, c’est un scandale évalué à 29 millions de livres qui ébranle cette fois la Chambre haute du Parlement britannique, la Chambre des Lords. On retrouve à Londres, notre correspondante Marie Billon. On parle d’un scandale qui a eu lieu en plein Covid, une période très particulière dans l’attribution des marchés publics et qui met en cause une paire du Royaume Michelle Mone, dont le parcours est très atypique....
L’œil européen de Franceline Beretti : les politiques et la communication sur les réseaux
La communication en politique, le nerf de la guerre. Y compris sur les réseaux sociaux. Désormais tous les hommes et les femmes politiques s’adressent à leurs électeurs cibles à l’aide de petites vidéos humoristiques ou pas. Et avec plus ou moins de talent et de bonheur. C’est l’oeil européen cette semaine de Franceline Beretti.
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