Brexit: les pêcheurs irlandais réclament de nouveaux quotas de pêche

Trois ans après le Brexit, les pêcheurs irlandais tirent la langue. Très limités par des quotas de pêche de plus en plus restrictifs, les Irlandais se disent sacrifiés face aux pêcheurs anglais qui ont obtenu des autorisations de pêche beaucoup plus importantes. Ces quotas de pêche fixés par l'Union européenne pour éviter la pêche intensive ont été négociés âprement, mais aujourd'hui, l'Irlande se dit lésée avec une perte de revenus évaluée à 43 millions d'euros par an. Notre correspondante Laura Taouchanov s'est rendue dans le petit village de Castletownbere qui dépend à 90% de la pêche comme de nombreux villages côtiers sur l’île.

Des bateaux de pêche à Killybegsdans, en Irlande, le 7 décembre 2020. (Image d'illustration) © Émeline Vin / RFI

En Angleterre, le sujet du Brexit est toujours aussi explosif, au point que la semaine dernière, c'est dans le plus grand secret que s'est tenue une réunion pour analyser les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, et ce qui pourrait être amélioré. Un sommet en catimini dans un manoir niché dans la campagne anglaise, mais révélé par la presse, Marie Billon.

Une semaine après les violents séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie, le comptage officiel fait état de plus de 35 000 morts. Sur place, les recherches se poursuivent et sur les réseaux, certaines de ces vidéos sur Twitter ont d'ailleurs permis de sauver des personnes piégées sous les décombres. La chronique l'Europe du Net de Clémence Penard.

C’est un épisode de la Seconde Guerre mondiale méconnu et qui figure dans peu de livres d'histoire. Il y a 80 ans, en 1943, des milliers de juifs marseillais ont été raflés, forcés de quitter leur domicile et pour certains envoyés en camps de concentration. Le 22 janvier, 1 865 personnes juives sont ainsi arrêtées en plein centre-ville, principalement autour du quartier de l’Opéra. 800 d’entre elles sont ensuite déportées vers les camps d’extermination. Deux jours plus tard, 15 000 habitants des quartiers populaires autour du Vieux-Port sont raflés. Ces zones sont considérées comme un nid de résistance par les nazis et les autorités de Vichy. Ils seront dynamités quelques jours plus tard, modifiant totalement la physionomie de la ville. Yoram Melloul a rencontré des descendants de ces victimes, lors d'une cérémonie de commémoration.