Accents d'Europe

Un Parlement européen avec des extrêmes-droites plus fortes

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Un nouveau Parlement européen, pour faire quoi ? Hier (9 juin 2024), les électeurs de 27 pays européens se sont déplacés pour élire leurs 720 eurodéputés. Un scrutin très attendu au vu des défis qui se posent aujourd’hui à l’Union européenne. La guerre en Ukraine, la transition écologique et numérique, la croissance économique, la question migratoire, et la défense... le panier est très plein. On observe pour ces élections une poussée des partis nationalistes et radicaux. 

La Première ministre italienne Giorgia Meloni, au siège du parti Fratelli d'Italia, lors d’une conférence de presse à propos des résultats des élections des représentants au Parlement européen, à Rome, le lundi 10 juin 2024.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni, au siège du parti Fratelli d'Italia, lors d’une conférence de presse à propos des résultats des élections des représentants au Parlement européen, à Rome, le lundi 10 juin 2024. © Roberto Monaldo/LaPresse vía AP
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Surtout en France, où le Rassemblement national comptabilise plus de 31% des voix avec comme conséquence la dissolution inattendue de l’Assemblée nationale. 

Au niveau européen, les partis nationalistes et souverainistes obtiennent un quart des sièges du Parlement européen.

Mais les trois grands groupes, la droite du PPE, la gauche S&D, et les libéraux Renew Europe conservent la majorité pour légiférer.

Pour analyser ce scrutin et voir son impact sur les prochaines législations, notre invitée Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors, professeure émérite du CNAM, auteure de «L'Europe : changer ou périr», aux éditions Tallandier

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