France et Royaume-Uni : deux scrutins décisifs

La semaine s’annonce très électorale. Deux scrutins qui vont, hasard des calendriers, décider d’une nouvelle ère pour la France et le Royaume-Uni. Avec de part et d’autre de la Manche, une claque annoncée pour le parti au pouvoir. En France, une défaite annoncée pour la coalition Ensemble autour du président Emmanuel Macron. Au Royaume-Uni, un revers historique pour  les conservateurs autour du Premier ministre Rishi Sunak.

Le président de la République française Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Rishi Sunak, à l'Elysée, Paris, le 10 mars 2023. [Image d'illustration] © EMMANUEL DUNAND/AFP

Au Royaume-Uni, le pouvoir d’achat a été aussi au coeur de la campagne. Mais curieusement, le Brexit qui est au centre des difficultés économiques du pays... ce Brexit est aujourd’hui à peine évoqué. À Londres, Marie Billon.

L’Œil européen de Franceline Beretti : la chute inexorable des conservateurs

Quand on parle du prochain scrutin au Royaume-Uni, les analystes parlent d’un scénario à la canadienne, lorsqu’en 1993, le parti conservateur canadien avait été balayé du paysage politique. Les Tories, autoproclamé le plus vieux parti du monde, va sûrement affronter la débâcle lors du scrutin vendredi (5 juillet 2024), les sondages le placent à 20 points derrière les travaillistes sans parler des voix qui pourraient aussi se reporter sur le populiste d’extrême droite Nigel Farage et son parti Reform.

L’Irlande, grande bénéficiaire du Brexit

Les conservateurs artisans malgré eux du Brexit. Une sortie de l’Union européenne qui a un impact très direct sur l’économie du pays voisin, l’Irlande. Déjà porté par un impôt sur les sociétés, très inférieur à la moyenne européenne, le Tigre celtique bénéficie de la relocalisation de nombreuses entreprises qui ont choisi Dublin,  plutôt que Londres. C'est le reportage de Clémence Pénard.

Les femmes au secours de l’armée bulgare

Voilà 20 ans que la Bulgarie est entrée dans l’Otan. À l’heure où la question de la défense sur le flanc est de l’Europe n’a jamais été aussi cruciale, Sofia a décidé de consacrer deux pour cent de son PIB au secteur de la défense qui doit se moderniser. Mais le plus gros problème de l’armée, c’est son manque d’effectifs. Un poste sur cinq est vacant, même si de nouvelles recrues ont fait une entrée remarquée. Ce sont les femmes. Reportage en Bulgarie de notre correspondant Damian Vodenitcharov.