Le « bataillon Siberien », des soldats russes aux côtés des soldats ukrainiens

Dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ils font figure d'exception. Des soldats russes qui ont décidé de combattre du côté de Kiev contre Poutine et qui se sont regroupés dans le « bataillon sibérien ». Les recrues ont déjà participé à plusieurs opérations sur les lignes de front. Certains issus de minorités ethniques voient leur combat comme une lutte politique pour l'indépendance de leur propre République. Notre correspondante Emmanuelle Chaze a pu les rencontrer. 

Des soldats du «bataillon sibérien» dans un camp d'entraînement en Ukraine, été 2024. © Emmanuelle Chaze / RFI

Des étrangers qui combattent auprès de l'armée ukrainienne dès le début de l'invasion russe, le gouvernement de Kiev avait lancé un appel à l'international pour recruter des soldats. Une semaine plus tard, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba avait affirmé que plus de 20 000 personnes de 52 pays s'étaient portées volontaires. Qu'en est-il aujourd'hui ? Réponse avec Léonard Vincent.

Le délit de faciès

Contrôle au faciès, discrimination contre la couleur de peau, profilage raciale, les dérives des contrôles d'identité menées par la police concernent tous les pays européens. Les minorités ethniques sont trois fois plus contrôlées, disent les enquêtes menées auprès des citoyens de l'Union européenne. En France, c'est 20 fois plus, estimait, il y a quelques années, le défenseur des droits. Plusieurs ONG ont d'ailleurs saisi l'ONU sur le sujet, au nom de la discrimination, une pratique encore trop courante. Reportage dans le nord de la France, signée Lise Verbeke. 

Et parmi les pays où la discrimination est la plus forte, on citera l'Italie, la Suède, les Pays-Bas et le Portugal. En Belgique, Laure Broulard a recueilli le témoignage d'Alpha, jeune Belge d'origine guinéenne. Il est arrivé avec sa famille il y a une dizaine d'années. Il est aujourd'hui étudiant en sociologie à l'Université libre de Bruxelles. Contrôlé à de nombreuses reprises, il a adapté son comportement à ce vécu traumatique.

La chronique En un mot : « Ofsted rating »

Début septembre, le retour à l'école et une réforme résume, en Angleterre, cette rentrée : celle de l'évaluation des collèges. Jusqu'à maintenant, les inspecteurs devaient résumer la valeur d'un établissement en un seul mot. Ce sera terminé dès l'année prochaine. Car ce système de notation était forcément réducteur et source de malentendu. Marie Billon.