Réouverture du Grand-Sud algérien: des perspectives touristiques très prometteuses
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Samedi 17 décembre dernier, pour la première fois depuis une douzaine d’années, un vol direct d’Air Algérie a relié Paris-Charles de Gaulle à Djanet. À son bord, les premiers touristes enchantés de pouvoir, de nouveau, rallier directement et en moins de quatre heures la perle du Grand-Sud algérien. Sur place, tous espèrent voir les retombées économiques.

De notre envoyé spécial,
« Il est 3 h et nous venons de nous poser sur l’aérodrome de Djanet-Tiska. Nous avons le plaisir de vous annoncer que c’est un vol inaugural sur Djanet. L’ensemble de l’équipage vous souhaite un agréable séjour », annonce une hôtesse.
Djanet à moins de quatre heures de Paris, en vol direct. À l’atterrissage, comme le veut la tradition, les pompiers arrosent l’avion d’Air Algérie. Le pilote Ilies Bouzily, commandant de bord. « On est très contents de faire ce premier vol et honorés de faire le premier vol qui relie Paris à Djanet directement. J’espère que cela sera bénéfique pour les touristes, pour les populations algériennes. »

« Le Sahara algérien est unique au monde »
De l’eau si précieuse dans cette oasis du Tassili n’Ajjer, le geste symbolique des pompiers en dit long sur les attentes des populations après ce premier vol direct. Saliha Nacer Bey, directrice générale de l’Office national du tourisme.
« Pour nous, c'est très très important parce que c’est la destination Algérie qui revient sur les catalogues des voyagistes du monde. Nous avons travaillé dur pour cela, à travers l’effort aussi qu’a fait le ministère du Tourisme et de l’Artisanat pour réunir donc tous les opérateurs autour de cette question. Le Sahara algérien est unique au monde. »

Perspectives prometteuses
Cheville ouvrière de cette réouverture du Grand-Sud algérien, le voyagiste Point Afrique avec, à sa tête, Maurice Freund, pionnier français du charter. À Djanet, déjà, la concurrence se bouscule. Le voyagiste Allibert Trekking a dépêché Patrick Boucherand venu former guides et caravaniers.
« Si on n’y croyait pas, on ne serait pas revenus en Algérie. Donc, on y croit fort et on investit tout pour que ça redémarre plein pot. La réouverture qui est une vraie opportunité pour nous parce qu’on n’attendait que ça, que cette partie du désert rouvre. On connaît le potentiel de cette région. On mise beaucoup sur le désert algérien. On a de très belles perspectives. »
Perspectives prometteuses. Gare tout de même aux mirages des sables du désert.

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