K-Beauty pour la cosmétique, K-Pop pour le monde de la musique. La Corée du Sud s’est imposée dans le monde entier, ces dernières années, comme un poids lourd dans ces secteurs. Le pays du matin calme s’est récemment imposé comme le troisième exportateur mondial de cosmétiques après la France et les États-Unis.
L’Afrique n’a pas dit son dernier mot, et ambitionne de s’imposer dans l'échiquier mondial de la cosmétique. Parmi les plus grands marchés de la beauté et des cosmétiques, l’Afrique francophone subsaharienne est en gestation, selon un rapport publié fin 2020 par Setalmaa, Agence de Conseil et d’Études. Il s’agit là de 335 millions de consommateurs constituant une classe moyenne grandissante. En témoignent les 9 milliards d’euros de chiffres d’affaires au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun estimés dans 3 ans. Un marché pourtant largement sous-exploité dans de nombreux pays mais où désormais, de virulentes stratégies marketing sont mises en place afin de renverser cette tendance.
Comment les marques de cosmétiques africaines sont-elles représentées au sein du marché international ? Quelles tendances pour les prochaines années ? Comment identifier les habitudes de consommation en Afrique francophone ? Quelles sont les attentes des consommatrices et comment les satisfaire ?
Invitées :
- Aminata Thior, fondatrice de Setalmaa, Agence de Conseil et d’Études spécialisées
- Kelly Njike, fondatrice de Melayci, une marque de cosmétiques.
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