COP27, la caravane africaine pour le climat veut se faire entendre

189 millions, c’est le nombre de personnes touchées par des événements météorologiques extrêmes dans les pays en développement, selon Oxfam. Le Tchad est le pays le plus vulnérable et le moins préparé au monde au changement climatique, le Niger est 7ème, le Mali 13ème, et le Burkina Faso 24ème... un drame pour le Sahel qui subit de plein fouet les crises climatiques, sécuritaires et de la faim. La zone paye le prix des impacts du changement climatique sans en être responsable.

Balkissa Daoura, fondatrice de l’association Kandili fondée en 2019 au Niger. © Sadkhouya Photography

À deux jours de la tenue de la COP27, à Charm-el-Cheikh, AODQ s’interroge sur les engagements des jeunes Sahéliens sur les enjeux climatiques et environnementaux. Plus d’une centaine d’organisations de la société civile africaine ont sillonné 28 pays du continent jusqu’en Égypte pour présenter leur Déclaration commune, réclamant plus de justice climatique. C’est la Caravane africaine pour le climat... L'ambition ? Mobiliser les populations locales autour de ces enjeux environnementaux. Quelles revendications ? Quel écho ? Quels impacts ? On en parle dans AODQ.

Invitées fil rouge : 

• Azara Remalia Sanogo, conseillère régionale « Justice alimentaire et climatique » pour Oxfam en Afrique de l'Ouest. 

• Balkissa Daoura, fondatrice de l’association Kandili fondée en 2019 au Niger.