L’ADN peut-il faire la police?
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Avec l’essor des fichiers génétiques et des bases de données biométriques, sommes-nous tous des suspects en puissance ? Identifiables et traçables par notre ADN, révélateur de notre identité mais aussi de celle de nos apparentés, jusqu’où notre corps devient objet du délit ?

Jusqu’où l’ADN peut-il faire la police et la justice ? Avec le développement spectaculaire des fichiers génétiques et des bases de données biométriques, sommes-nous tous devenus des suspects en puissance ? Fichés, identifiables et traçables par notre ADN, révélateur de notre identité mais aussi de celle de nos apparentés. Pour le meilleur, évidemment : l’identification de criminels, comme de victimes. Mais aussi pour le pire : gouvernance sécuritaire, surveillance, soupçon et délation généralisée. Face à l’omniprésence des fichiers ADN et de la preuve par l’ADN, il est temps de s’interroger sur les usages et mésusages de nos données les plus personnelles et intimes qui soient...
Avec Joëlle Vailly, généticienne et sociologue pour son ouvrage ADN policier paru aux PUF.
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