Quels sons pour survivre et quels sons pour tuer ? Lieux de mémoire sonore

Pourquoi certaines musiques, certains sons permettent de survivre au pire ? Quand d’autres sons, voire des silences de mort, peuvent tuer ? Recherche et témoignages pour des lieux de mémoire sonore...

Lieux de mémoire sonore © Editions de La maison de sciences de l'homme

Interrogeons-nous sur le pouvoir inouï des sons et de la musique, mais aussi du silence, à la fois comme ressource et comme arme. Comment la musique et les sons peuvent-ils à la fois nous permettre de survivre au pire : aux catastrophes, aux conflits, à l’exil ? Et inversement, comment la face sombre d’une même médaille peut-être utilisée comme arme en temps de guerre, et de violence organisée, comme instrument de torture aussi en prison ?

Pourquoi et comment étudier les impacts et les usages des sons et des pratiques musicales en situation de crise humanitaire de guerre civile, d’exil, de détention ou de catastrophe naturelle ? Et s’il fallait inventer des lieux de mémoire sonores ?

Émission autour de l’ouvrage Lieux de mémoire sonore : des sons pour survivre, des sons pour tuer  paru aux Éditions de la Maison des sciences de l’Homme avec : 

Laetitia Atlani-Duault anthropologue, Directrice de recherche au CEPED (Université de Paris, IRD, INSERM), Présidente de l’Institut Covid19 Ad Memoriam, et Directrice du World Health Organization Collaborative Center for Research on Health and Humanitarian Policies and Practices (Université de Paris, IRD). Elle est également Professeur affiliée à Sciences Po et à l’Université Columbia, à New York.

** et Luis Velasco-Pufleau, musicologue, Marie Skłodowska-Curie Global Fellow à l'Université de Berne, ses travaux portent sur les liens entre musique, politique et violence dans les sociétés contemporaines.