C'est pas du vent

IGP: un label pour valoriser les agriculteurs du Sud

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Plus de 80% de l’alimentation mondiale est produite par des exploitations familiales et pourtant, parmi les 800 millions de personnes qui souffrent de la faim, les 2/3 sont justement des petits paysans. Un paradoxe particulièrement visible en Afrique subsaharienne, mais qui n’est pas une fatalité. Il faut améliorer les méthodes de production notamment en diffusant l’agroécologie, développer le stockage des récoltes, permettre aux paysans d’accéder à la terre et que les gouvernements investissent enfin dans l’agriculture ! Mais il faut aussi valoriser les productions des paysans des pays en développement pour leur faire une place dans notre économie globalisée. C’est l’objectif de l’indication géographique protégé (IGP).

Forêt d'Oku, août 2015. Déplacement d'une ruche en vue de son installation dans la forêt.
Forêt d'Oku, août 2015. Déplacement d'une ruche en vue de son installation dans la forêt. RFI/Alexis HUGUET
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Reportages :

- Le poivre de Penja, par Cerise Maréchaud

- Le miel d’Oku, par Alice Milot.

Un projet accompagné par le programme des petites initiatives soutenu par le FFEM et le Comité français de l’UICN.

Invitée : Aurélie Ahmim Richard, chargée du projet IGP à l’AFD.

Le poivre de Penja a obtenu une indication géographique protégée (IGP) équivalente à l'appellation d'origine contrôlée (AOP) en septembre 2013.
Le poivre de Penja a obtenu une indication géographique protégée (IGP) équivalente à l'appellation d'origine contrôlée (AOP) en septembre 2013. Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0/Didier Descouens

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