Carrefour du Maghreb

Mémoires de la guerre d’Algérie

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À la Toussaint 1954, les Algériens se soulèvent contre le pouvoir colonial français : c'est le début de la guerre d'indépendance qui durera jusqu'aux accords d'Évian en mars 1962. Les Moudjahidines, des combattants souvent sans formation militaire, parfois simples paysans, vont stupéfier le monde en résistant face à une armée bien supérieure en nombre et en équipements.  

Les nationalistes algériens ont très vite pris l'habitude de se photographier au maquis. Ici, Laarbi Alioua avec ses frères d'armes.
Les nationalistes algériens ont très vite pris l'habitude de se photographier au maquis. Ici, Laarbi Alioua avec ses frères d'armes. © Archives personnelles de Laarbi Alioua
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Ils vont résister par les armes, bien sûr, mais aussi grâce aux images. Dès les années 1955-1956, le camp nationaliste adopte une véritable stratégie de communication qui passe par la photographie. 

Un cliché rare : photo de famille prise dans le maquis.
Un cliché rare : photo de famille prise dans le maquis. © Collection particulière

Témoignages de deux anciens Moudjahidines, Amar Latrech dit Amar Esghir et Laarbi Alioua, recueillis par notre correspondante en Algérie, Kheira Yiahia.

Invitée : Marie Chominot, historienne de l'image, qui dirige avec Sébastien Ledoux, aux éditions du CNRS, un ouvrage intitulé Algérie, la guerre prise de vues.

Photographie prise par des détenus algériens dans la prison des Baumettes en 1961.
Photographie prise par des détenus algériens dans la prison des Baumettes en 1961. © Archives nationales

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