Débat du jour

Face à la guerre, faut-il imposer une sobriété énergétique?

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Les prix du pétrole marquaient une pause, ce jeudi 24 mars 2022, après une semaine de hausse. En réponse à la guerre en Ukraine, les Européens tentent de réduire leur dépendance à la Russie qui assure 30% du pétrole et 40% du gaz naturel. Mais parvenir à la souveraineté énergétique sans changer nos modes de consommation est-il possible ? Ou bien la solution serait-elle de parvenir à une forme de sobriété ? Autrement dit, réduire sa facture d’électricité, sa vitesse automobile… Comment encadrer de telles décisions et les ancrer dans le temps ? Quel impact ? La sobriété énergétique peut-elle aller de pair avec les enjeux économiques ?

L'énergie éolienne en Egypte est très compétitive. Le parc de Ras Ghareb aura une capacité de 260 MW, il doit être achevé en 2019. (Photo d'illustration).
L'énergie éolienne en Egypte est très compétitive. Le parc de Ras Ghareb aura une capacité de 260 MW, il doit être achevé en 2019. (Photo d'illustration). © Wikipédia / Chris Lim
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Pour en débattre :

- Bastien Resse, directeur Stratégie et Relations extérieures chez Enalia, une entreprise qui accompagne les particuliers, les entreprises et les collectivités vers un modèle plus économe en énergie

- Christian Gollier, économiste, directeur général de l’École d’Économie à l’université de Toulouse Capitole, co-auteur des 4e et 5e rapports du GIEC, Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat, et auteur du livre « Le climat après la fin du mois », éditions PUF

- Bruno Villalba, professeur de Science politique à l’École AgroParisTech, membre du Laboratoire de recherches Printemps, il a dirigé (avec Luc Semal) « Sobriété énergétique. Contraintes matérielles, équité sociale, perspectives institutionnelles », éditions Quæ.

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