Abstention, vote blanc, vote nul: leur non prise en compte est-elle un déni de démocratie?
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Demain, samedi 7 mai 2022, à l’Élysée aura lieu la cérémonie d’investiture du président de la République, et Emmanuel Macron se succèdera à lui-même après avoir été élu par 58,5 % des Français. Mais en fait, ce ne sont véritablement que 38,5 % des Français qui ont voté pour lui au second tour. Seulement un peu plus d’un électeur sur trois a glissé dans l’urne une enveloppe bleue contenant un bulletin sur lequel était inscrit Emmanuel Macron.

Ce n’est pas un complot ni une divagation. Le chiffre est donné par le ministère de l’Intérieur qui est le gendarme des élections. La différence est énorme et s'explique par le non vote, qui regroupe l’abstention, le vote blanc et le vote nul. Et cela a un poids et une signification politique. Parce qu’il n’est pas pris en compte, le non-vote est-il un déni de démocratie ?
Avec :
- Jérémie Moualek, chercheur en Sociologie politique à l’Université d’Evry, a écrit un chapitre dans l’ouvrage Extinction de vote ? (PUF) et auteur du documentaire À la recherche des voix perdues
- Gaël Sliman, président et cofondateur de l’Institut de sondages Odoxa
- Philippe Pascot, écrivain, éveilleur de conscience, co-auteur de l’ouvrage Abstention, piège à cons (Max Milo).
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