Décryptage

La Russie voulait affaiblir l’OTAN, elle l’a renforcée. Mais jusqu’à quel point?

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Avec son invasion de l'Ukraine, Vladimir Poutine a redonné une nouvelle vigueur à l'Alliance Atlantique qu'il souhaitait affaiblir. Hier divisée, conspuée pour ses échecs en Irak, en Libye, ou en Afghanistan, et même décrétée en état de mort cérébrale en 2019 par le président français, l'OTAN, qui semblait hésiter sur sa vocation depuis la fin de la guerre froide, gonfle soudain ses muscles, et se découvre un formidable pouvoir d'attraction.

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors de sa conférence de presse au siège de l'Alliance à Bruxelles, ce vendredi 7 janvier 2022.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors de sa conférence de presse au siège de l'Alliance à Bruxelles, ce vendredi 7 janvier 2022. REUTERS - JOHANNA GERON
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Le parapluie protecteur de l'Alliance est réclamé, tandis qu'elle déploie un dispositif militaire inédit sur son flanc oriental. Sous la menace russe, la force transatlantique a enterré ses dissentions internes : ses membres font bloc. Elle a retrouvé sa raison d'être. Mais à quoi bon ce retour de flamme si l'OTAN refuse toute confrontation avec la Russie ? Jusqu'où Moscou peut pousser la provocation sans que l'OTAN sorte de sa posture défensive ? Cette unité retrouvée au sein de l'Alliance sera-t-elle durable ?

 

Avec

- Amiral Jean Dufourcq, directeur associé du Cabinet de stratégie La Vigie

- Général Olivier Kempf, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique, auteur de L’OTAN au XXIème siècle (éditions du Rocher).

 

 

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L'intégralité de notre suivi quotidien et en direct de la guerre en Ukraine. © Studio graphique FMM

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