La trêve des fêtes de fin d'année n'a pas duré au Pérou, les manifestations ont repris et ont à nouveau été réprimées dans le sang, en début de semaine, à Juliaca, dans le sud du pays. Près de cinquante personnes ont été tuées en un mois, depuis la mise en détention de l'ex-président Pedro Castillo, après sa tentative de coup de force pour rester au pouvoir.

Malgré la violence de la répression, les protestataires se disent déterminés à obtenir la libération de l'ancien président, la dissolution du Congrès et la tenue immédiate de nouvelles élections. Dina Boluarte, ex vice-présidente de Castillo devenue cheffe de l'État, semble perdre pied. Une enquête préliminaire a été ouverte contre elle pour des faits de génocide. Les élus du congrès eux, s'accrochent à leurs prérogatives.
Décryptage avec :
- Lissel Quiroz, historienne, professeure en Études latino-américaines à CY Cergy Paris Université, auteure de l’ouvrage à paraître, Pensées décoloniales (La Découverte)
- Arthur Morenas, doctorant à l’Université de Strasbourg et chargé d’enseignement à Sciences Po Strasbourg, a codirigé l’ouvrage Le Pérou, des citoyens en quête de république (L’Harmattan).
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne