Une semaine après le tremblement de terre en Turquie, il n'y a presque plus d'espoir de retrouver des survivants. Le bilan du séisme ne cesse de grimper, il dépasse déjà les 35 000 morts. Des millions d'habitants ont été affectés par les destructions et doivent être relogés. La frustration des populations sinistrées se transforme, dans certains cas, en colère contre les autorités du pays. Elles sont accusées d'avoir tardé à envoyer des secours, et d'avoir encouragé une course frénétique à la construction, entachée de corruption et sans respect pour les normes antisismiques.
Le président a reconnu des lacunes. Face à l'ampleur des dégâts, Recep Tayyip Erdogan ne peut ignorer les critiques surtout que des élections présidentielles et législatives sont prévues en mai prochain (2023). Le séisme meurtrier peut-il entraîner des secousses politiques ?
Décryptage avec :
- Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, spécialiste de la Turquie.
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