Donald Trump était déjà le premier président américain à affronter deux fois l'humiliation d'une procédure en destitution. Il entrera aussi dans l'histoire comme étant le premier ancien locataire de la Maison Blanche à être mis en examen dans le cadre d'une affaire pénale. Cela s'est passé hier (4 avril 2023) à New York, sa ville natale.

Une foule d'opposants, de supporters et de journalistes a fait le pied de grue toute la matinée devant le tribunal, mais Donald Trump a eu droit à un traitement particulier : il n'a pas été exhibé menotté en public, il n'y a pas eu de photo d'identité judiciaire et aucune caméra n'a été autorisée dans la salle du tribunal. L'ex-président se présente comme la victime d'un complot ourdi par ses adversaires, et a reçu le soutien des cadres du parti républicain, y compris de ses rivaux. Mais d'autres affaires judiciaires le menacent, et pourraient compromettre son avenir politique. À moins que cela ne remobilise son électorat.
Décryptage avec :
- Jérôme Viala-Godefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-Laye, spécialiste de la politique américaine.
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