Les incendies se sont à nouveau intensifiés dans l'ouest du Canada, ils ravagent aussi l'est du pays au Québec. Les fumées de ces puissants foyers ont obscurci le ciel d'une bonne partie de la côte est américaine, la semaine dernière. Elles ont même été perceptibles en Norvège à des milliers de kilomètres de là.

Les incendies sont la conséquence la plus spectaculaire du changement climatique sur la végétation, et au-delà de la pollution de l'air qu'ils occasionnent, les feux détruisent des puits de carbone inestimables. Chaque année, les forêts captent 70 millions de tonnes de CO2, mais une fois desséchés, calcinés, les arbres perdent cette capacité, relâchent du gaz carbonique et contribuent ainsi à réchauffer le climat. Un cercle vicieux dont il faut sortir. Et il y a urgence. En France, la capacité de stockage de carbone par les écosystèmes forestiers a, par exemple, été divisée par deux en dix ans.
Avec nos invités :
- Sylvain Angerand, ingénieur forestier des campagnes de l’association Canopée
- Jean-Baptiste Filippi, chercheur au CNRS, chargé de recherche au Laboratoire Sciences pour l'environnement à l’Université de Corse et spécialiste de la simulation numérique des incendies.
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