Le dernier rapport du GIEC le reconnaît clairement : le changement climatique affecte de manière disproportionnée les peuples indigènes. La perte des écosystèmes lié au réchauffement et à l'exploitation des énergies fossiles a des répercussions en cascade sur ces populations qui dépendent de leur environnement. Qu'ils résident dans les régions arctiques, en Amazonie, ou dans des îlots aux Philippines, les peuples autochtones subissent de plein fouet les conséquences de l'extraction des énergies fossiles, de la déforestation, ou encore de la fonte des glaces.

Les populations indigènes ne représentent 5 % de la population mondiale, mais gèrent une surface où se concentre près de 80 % de la biodiversité de la planète. Leur compétence en matière de respect de l'environnement est indéniable. 316 représentants de ces communautés autochtones sont à la COP28, c'est peu pour faire entendre leur voix face aux 2 500 lobbyistes des énergies fossiles également accrédités.
Avec nos invitées :
- Sabine Gagnier, responsable du Programme justice à Amnesty International France
- Luciana Téllez Chávez, chercheuse auprès de la Division Environnement et Droits humains à Human Rights Watch.

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