Décryptage

En Nouvelle-Calédonie, la crainte d’une guerre civile

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En Nouvelle-Calédonie, l'état d'urgence va être décrété, face une flambée de violences. Ce territoire français d’Outre-mer, situé dans le Pacifique sud, a été secoué par deux nuits d’émeutes, qui ont fait 4 morts et des centaines de blessés. Cette colère a été provoquée par une décision de l'exécutif, sur une réforme du corps électoral dont les indépendantistes ne veulent pas.

Barrage routier à Nouméa. Magasins détruits, maisons incendiées, tirs avec des armes de gros calibre : une violence «assez inouïe», selon les autorités, s'est déchaînée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie.
Barrage routier à Nouméa. Magasins détruits, maisons incendiées, tirs avec des armes de gros calibre : une violence «assez inouïe», selon les autorités, s'est déchaînée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie. AFP - MATHURIN DEREL
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Qu'est-ce que cette réforme implique, précisément, pourquoi provoque-t-elle la colère des indépendantistes ? Faut-il craindre une guerre civile sur place ?

Avec nos invités

- Jean-Philippe Moinet, fondateur et directeur de la Revue Civique et auteur de « Un journal sous influence » éditions des Ailes rebelles (Italie)  

- Philippe Gomes, élu au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, ancien député, ancien président du gouvernement, et président de la province Sud  

- Gilbert Tyuienon, vice-président d’Union calédonienne. 

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