Décryptage

Proche-Orient : peut-on éviter l'embrasement ?

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Des milliers de personnes ont participé à Téhéran aux funérailles du chef de la branche politique du Hamas ce matin (1er août 2024). Une cérémonie marquée par de nouveaux appels à venger sa mort. Ismaïl Haniyeh a été tué hier dans la capitale iranienne, et doit être enterré vendredi (2 août 2024) au Qatar où il vivait en exil. En moins de vingt-quatre heures, l'axe dit de la résistance formé par les alliés de l'Iran a perdu deux figures majeures, puisque le Hezbollah a confirmé hier la mort de son commandant Fouad Choukr, tué mardi par une frappe revendiquée par Israël dans la banlieue de la capitale libanaise. Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah a promis cet après-midi à Beyrouth « une réponse inéluctable » à cet assassinat.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors de son déplacement à Téhéran pour assister à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, le 30 juillet 2024.
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors de son déplacement à Téhéran pour assister à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, le 30 juillet 2024. AP
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Avec notre invité Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes.  

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