Sa tête ressemble à un atelier de création. Une tête très brune qui a grandi dans l’Athènes sud-américaine, la bien nommée Bogota. Une tête faite pour capturer la pluie ou créer des sculptures sans visages.

Diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon, prix de Paris en 2010, Daniel Otero Torres a son atelier à Paris, mais s’offre des va-et-vient réguliers entre Paname et sa Colombie natale. C’est un artiste gourmand, gourmet, nourri de maïs et d’anthropologie. Avec ses dessins, collages, photographies et installations, sa tête interroge une figure: celle de l’étranger. Doit-on y voir un tête à tête En Sol Majeur? En tout cas, ce baladin prend un malin plaisir à brouiller les frontières, mélanger cultures et continents, déconstruire les points aveugles de l’Histoire. Bref, Daniel Otero Torres a toute sa place dans l’exposition qui vient de s’ouvrir au Palais de Tokyo à Paris Ubuntu, un rêve lucide …
Les choix musicaux de Daniel Otero Torres
Bersuit Vergarabat Sr Cobranza
Hector Lavoe Que lio
Illya Kuryaki & The Valderramas Jaguar House
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