Regarder Final cut de Myriam Saduis, c’est rouvrir les tiroirs de la grande Histoire et se retrouver dans les p’tits papiers de son récit familial.

C’est voir un protectorat français entrer dans la chambre intérieure d’une histoire singulière entre une Italienne et un Tunisien. En recueillir les fragments - Racisme, traumatisme, effacement, folie - comme si la main d’un scénario qui nous dépasse écrivait notre vie, à notre place. Jusqu’à l’intervention de notre invitée comédienne, metteuse en scène et autrice qui signe le bien nommé Final cut, à voir en ce moment au Théâtre de Belleville à Paris. Prix Maeterlinck de la critique 2019, du meilleur spectacle et de la meilleure actrice, Final cut qui pioche dans la boîte à outils de la psychanalyse et du théâtre est une merveilleuse alchimie entre réalisme et art. À l’image de cette citation d'Oscar Wilde prisée par Myriam Saduis La vie imite l'art, bien plus que l'art n'imite la vie…
Les choix musicaux de Myriam Saduis
Nick Drake Day is done
Hiba Tawaji Les moulins de mon coeur
Johannes-Passion, BWV 245, JS Bach version- La Petite Bande, dirigée par Sigiswald Kuijken.
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