Entre l’ombre et la lumière, il y a Lydie Salvayre. De livre en livre, le lugubre, la noirceur du monde, l’ombre est moquée par le radieux, le lumineux, le destin possible. C’est peut-être ça être fille de républicains espagnols réfugiés en France: c’est retourner le Mektoub, retourner la terre, retourner la langue.

Lire Lydie Salvayre est salvateur, pas seulement parce que ça sonne bien. Lire cette amoureuse moqueuse, c’est se promener dans la dualité de nous-mêmes et du langage, entre le beau parlé, et le parlé popu. C’est se familiariser avec la figure de l’étranger (Pas pleurer, prix Goncourt 2014), c’est voler au secours de Don Quichotte (voir à Rêver debout) et c’est faire la peau à un virus très contemporain, appelé réussite, voir à son Irréfutable essai de successologie qui vient de paraître au Seuil.
Les choix musicaux de Lydie Salvayre
Billie Eilish Bad Guy
Stromae Santé.
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