Et si dessiner, c’était lutter contre l’oubli ? Il semblerait que notre invité Alfonso Zapico en soit convaincu. L’oubli de certaines pages d’Histoire restées trop longtemps dans le placard, comme un cadavre forcément encombrant. C’est ainsi que la commune des Asturies fait l’objet d’une série best-seller sur les lieux du crime (en Espagne), merci qui ?

Merci Futuropolis qui publie les deux tomes de ce roman graphique qui vaut dix cours d’histoire, intitulé Le chant des Asturies. Où l’on comprend que Alfonso Zapico n’est pas fils des Asturies pour rien, qu’il dessine après avoir lu Camus, Pouchkine ou James Joyce (il a aussi croqué L’homme de Dublin), qu’il a un oeil sur la politique basque (lire Ceux qui construisent des ponts) et qu’après les ponts, il s’est intéressé aux traits d’union. En quelques traits de crayon, c’est ce qu’il a réalisé entre Blimea sa ville natale en Espagne et Angoulême où il réside aujourd’hui et où il a déjà été récompensé.
Les choix musicaux d'Alfonso Zapico
Rodrigo Cuevas El día que nací yo
Chicho Sánchez Ferlosio Hay una lumbre en Asturias
The Melodic Runaway
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