En refermant Cuba spleen de William Navarrete, khlas, finito, terminus, le Cuba carte postale avec sa révolution roulant chachacha dans de vieilles voitures américaines en a pris un coup dans la carrosserie.

En à peine 200 pages, l’enfant cubain (qu’il a été) quadrille l’univers carcéral du régime castriste dans lequel il a survécu. Fidèle, il reste fidèle aux souvenirs traumatiques, aux événements surréalistes, aux documents chiffrés qui ont produit l’anomalie cubaine que le monde entier a fini par accepter. Je cite William Navarrete pas devenu journaliste-écrivain par hasard. Le propre de la dictature étant aussi de produire de la farce et souvent du ridicule, Cuba spleen ramène sur sa pellicule un grain de folie, c’est peut-être celle des hommes lorsqu’ils arrivent un jour au pays de l’écriture…
Les choix musicaux de William Navarrete
Freddy Noche de Ronda
Bach Sonate n°4 pour violon et clavecin un C mineur
Beny Moré Cómo Fué?
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