En sol majeur

Beya Gille Gacha, une perle bamiléké

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C’est une perle. Une artiste qui, dans son travail, marie raffinement africain et européen. D’ailleurs, la perle parle. Elle parle d’art métis, pas faux, puisqu’on le doit à une Camerounaise ch’ti revendiquée, issue d’un chaudron multiculturel et passionnée par l’histoire de l’art. (Rediffusion)

Beya Gille Gacha.
Beya Gille Gacha. © Denis Meyer / MAIF
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Autant que vous le sachiez tout de suite, c’est une hypersensible, allergique à la hiérarchie, donc autodidacte surdouée, passée par l’École du Louvre, premier Prix de la Biennale Internationale de sculpture de Ouagadougou en 2019, ayant exposé à Rome, New-York, Paris, Dakar et bientôt à Yaoundé. 32 ans, Beya Gille Gacha, bouscule notre petit confort, rien qu’en lorgnant ses sculptures. En cause: sa tendance à perler le corps humain, en s’inspirant des codes traditionnels bamilekés. Forcément, ça produit de la pensée, du discours et même un regard sur les questions d’identité, de féminin, de justice ou d’injustice dans notre hier et notre aujourd’hui. À voir en ce moment à Paris (3ème) sa série Orant à couper le souffle, dans le cadre de l’exposition Le chant des forêts.

Les choix musicaux de Beya Gille Gacha

Childish Gambino Redbone

Gael Faye Tôt le matin

Reniss La sauce

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