En induisant des changements dans les rapports de force, la guerre en Ukraine a libéré des énergies nouvelles dans les zones grises et les conflits gelés de l’ancien espace soviétique. Dans le Caucase, l’Azerbaïdjan a profité ces dernières semaines du soutien de la Turquie, de ses revenus pétroliers et du fait que Moscou, l’ancien gendarme de la région, soit accaparé par le conflit contre son grand voisin du Sud pour augmenter ses marges de manœuvre, et lancer une offensive éclair sur le Haut-Karabakh, au prétexte d’une opération antiterroriste.
Vaincue par l’Azerbaïdjan, la République arménienne a annoncé sa dissolution le 28 septembre 2023, générant un exode massif. Dissolution qui prendra effet au 1er Janvier 2024, après trente-deux ans d’existence. Est-ce la fin définitive du Haut-Karabakh ? Quelles conséquences pour l'Arménie et pour la région ?
Invités :
- Taline Papazian, docteure en Sciences Politiques. Enseignante à Sciences Po Aix. Auteure de « L’Arménie à l’épreuve du feu », éditions Karthala
- Bayram Balci, chercheur au CERI Sciences Po. Ancien directeur de l’Institut Français d’Études Anatoliennes à Istanbul
- Gaïdz Minassian, journaliste au quotidien « Le Monde », enseignant en Relations internationales à Sciences Po
- Alain Boinet, président de Défis Humanitaires et fondateur de l’ONG Solidarités International.
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