La diplomatie des otages : stratégie de l'Iran, mais plus seulement
Publié le :
Ils sont détenus en Iran depuis plus de 1 200 jours, soit plus de trois ans : Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris. Deux ressortissants français, arrêtés en mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique, et accusés d’espionnage pour le compte de l’État israélien. Détenus dans la prison d’Evin, à Téhéran, ils risquent la peine de mort. C’est sans doute, actuellement, l’un des cas les plus emblématiques de la stratégie de l’Iran : détenir des ressortissants étrangers pour faire pression sur certains gouvernements.

Une diplomatie des otages pratiquée depuis des dizaines d’années par Téhéran… mais aussi, désormais, par d’autres États, comme le Venezuela. Alors comment cette stratégie s’est-elle construite ? Est-elle efficace ? Que peuvent faire les pays qui en sont victimes ?
Invités :
- Gilles Ferragu, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nanterre. Auteur du livre Otages, une histoire (Gallimard)
- Raoul Delcorde, ambassadeur honoraire de Belgique (ancien ambassadeur de Belgique en Suède, Pologne, Canada), professeur invité à l’Université catholique de Louvain, auteur de plusieurs ouvrages sur la diplomatie
- Clément Therme, chargé de cours à l’université Paul-Valéry de Montpellier, auteur de Téhéran – Washington 1979-2025 (Hémisphères), et de l'ouvrage Idées reçues sur l’Iran. Un pouvoir à bout de souffle ? (Le cavalier bleu)
À lire aussiVenezuela: l'inquiétude monte pour un Français détenu «sans motif» depuis près de deux mois
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne