Mali: quand il ne reste que la fuite, récits de victimes

Au Mali, ils étaient pris entre deux feux, alors ils ont fui. Terrorisés au quotidien par les jihadistes d’al-Qaïda, notamment, ces habitants subissent aussi les exactions de l’armée malienne et de ses supplétifs russes. Que Bamako continue de présenter comme de simples instructeurs, quand la plupart des pays africains, européens ou américains les désignent comme des mercenaires russes du Groupe Wagner. 

Youssouf Sow et Fatoumata Dicko (les noms ont été modifiés) font partie des victimes qui ont accepté de témoigner au micro de RFI. Ils ont quitté leur village du centre du Mali pour échapper aux violences des groupes jihadistes, de l'armée malienne, de ses supplétifs russes et des chasseurs traditionnels dozos. © David Baché/RFI, novembre 2022

Plus de 620 000 Maliens sont actuellement déplacés internes ou réfugiés dans les pays voisins, selon les Nations unies, qui ont constaté une augmentation des arrivées au cours des derniers mois.  

RFI est allée à la rencontre de ces femmes et de ces hommes contraints à l’exil, qui racontent à la fois l’oppression jihadiste et les violences de l’armée et des mercenaires de Wagner. 

Par mesure de sécurité, les noms sont modifiés, certains détails éludés.  

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[Extrait] Mali: quand il ne reste que la fuite, récits de victimes

« Mali: quand il ne reste que la fuite, récits de victimes ». Réalisation : Ewa Piedel. Un Grand reportage de David Baché.

© David Baché/RFI, novembre 2022