Philippines : la quête de justice des victimes de la guerre contre la drogue
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Entre 20.000 et 30.000 morts. C’est le bilan estimé par les organisations des droits de l’homme de la guerre contre la drogue aux Philippines. Menée par l’ex-président Rodrigo Duterte, cette répression violente du trafic de stupéfiants a profondément traumatisé l’archipel. D’abord dans la ville de Davao, puis sur tout le territoire, à partir de juin 2016, des groupes armés abattent dans les rues des trafiquants ou consommateurs présumés hors de tout cadre légal.
![La guerre contre la drogue de Rodrigo Duterte a fait plusieurs milliers de morts. [Image d'illustration]](https://s.rfi.fr/media/display/68f17680-169d-11ea-89aa-005056bf7c53/w:1024/p:16x9/2017-08-30t122952z_522746913_rc1256d24300_rtrmadp_3_philippines-militants_0_0.jpg)
L’actuel chef de l’État Ferdinand Marcos Jr n’a pas totalement mis fin aux exactions extrajudiciaires et protège encore son prédécesseur malgré des désaccords politiques. Les familles des victimes placent leur espoir dans la Cour Pénale Internationale qui a ouvert un dossier pour crime contre l’humanité contre l’ancien président.
«Aux Philippines, la quête de justice des victimes de la guerre contre la drogue», un Grand reportage de Nicolas Rocca.
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