Grand reportage

Les Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés

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Plus d’un demi-siècle de dynastie Assad en Syrie a pris fin le 8 décembre dernier. De père en fils, de Hafez à Bachar, les Syriens ont vécu dans la peur de ce régime. Voire la terreur. Fin novembre, les islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham, partis de leur fief du nord-ouest, commencent à grignoter le terrain ville par ville. Jusqu'à la capitale. Bachar el-Assad fui en catimini en Russie.

Des Kurdes syriens, fuyant le nord d'Alep, arrivent à Tabqa, dans la banlieue ouest de Raqa, le 4 décembre 2024.
Des Kurdes syriens, fuyant le nord d'Alep, arrivent à Tabqa, dans la banlieue ouest de Raqa, le 4 décembre 2024. AFP - DELIL SOULEIMAN
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Depuis, toute la Syrie et le monde s’interrogent sur le nouveau régime islamiste qui essaie de faire bonne figure, mené par Ahmed al-Charaa, qui a préféré faire oublier son nom de guerre Abou al-Joulani. Mais, dans le nord, une guerre est déjà en cours. Une coalition de forces jihadistes soutenues par la Turquie a également lancé une offensive fin novembre. Elle vise les régions contrôlées par les Kurdes au nord d’Alep. Conséquence : plus de 100 000 personnes se sont jetées sur les routes, fuyant vers la région autonome sous contrôle kurde. Cette même population avait déjà connu un sort similaire il y a six ans. De ville en ville, nous avons suivi cet exode toujours en cours.

« Les Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés », un grand reportage de Marie-Charlotte Roupie.

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